La mer Rouge, direction décontraction

le 07/11/2019 publié dans le N° 287 de Subaqua
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Olivier Clot-Faybesse
par Olivier Clot-Faybesse

Croisière Nord, Tiran, Suez, Triangle d’or ou BDE, australe, abyssale… La mer Rouge, en particulier la zone égyptienne, n’est pas avare d’itinéraires. Sauf que si les sites du large sont magnifiques, profondeur, courant et houle sont souvent au rendez-vous. Faisant rimer beauté des fonds avec accessibilité, un parcours en particulier retient l’attention : les récifs de St John.
Texte : Olivier Clot-Faybesse. Images Fabrice Dudenhofer.

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La destination mer Rouge partie égyptienne a beaucoup d’atouts à faire valoir. Sa proximité depuis l’Europe, la qualité de sa faune marine, la diversité de ses sites, allant du jardin corallien au tombant vertigineux en passant par une collection d’épaves colonisées, pour certaines devenues iconiques (Thistlegorm), ses eaux claires, tièdes les deux tiers de l’année. Le rapport qualité/prix est donc excellent, mais, comme souvent, toute destination paradisiaque a un revers.

OLYMPUS DIGITAL CAMERAPour la mer Rouge, ce n’est pas le coût ou l’importance du décalage horaire, mais l’omniprésence du vent du nord ennemi du plongeur croisiériste. Car ce satané zéphyr, quand il souffle fort ce qu’il ne se prive souvent pas de faire, lève une houle courte et cassante. Des conditions qui, selon sa force et sa durée, peuvent tordre les boyaux (au point de regretter amèrement d’avoir mis pied à bord), faire mal (chutes, cognements divers) ou encore rendre les mises à l’eau (de l’embarquement sur le semi-rigide, au largage sans oublier la remontée par-dessus le boudin en pleine eau), des plus héroïques. Bref, de quoi rafraîchir les ardeurs, voire rafraîchir tout court quand on comprend que sa serviette ou son tee-shirt s’est pris pour un cerf-volant. D’ailleurs, comme le dit pertinemment un proverbe local : « Ici, le vent est le plus grand des voleurs. »

Les béatitudes sous-marines s’enchaînent

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Bon, on force un peu le trait mais voilà quelques bonnes raisons d’opter pour une croisière St John’s (pour St John’s reef, ou en bon français les récifs de Saint John).

Ceci est un extrait du Dossier paru dans le numéro 287 Abonnez-vous

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