La montre Oceanic OCS

le 02/02/2013 publié dans le N°246 de Subaqua
N246_Montre-Oceanic-OCS
Patrice Vogel
par Patrice Vogel

Ce mois-ci, Patrice Vogel et Jean-André Venturini ont testé la montre Oceanic OCS et l’ordinateur Nemo Wide 2 de Mares.

La marque Oceanic n’est pas encore largement diffusée en France, même si elle est présente sur le marché depuis de nombreuses années. Pourtant, la gamme est extrêmement complète et la majeure partie des produits originale.

Concernant les ordinateurs de plongée, la marque a fait figure de précurseur et propose aujourd’hui une des gammes les plus riches du marché allant du ”BUD”, ordinateur de secours, à l’OC1, concurrente directe de la D9 de Suunto.



  • La faiblesse des ordinateurs Oceanic sur le marché européen, outre les problèmes d’autonomie des piles de certains modèles, était principalement l’algorithme de décompression utilisé. En effet, le plongeur européen, fortement habitué aux ordinateurs utilisant les algorithmes Buhlmann, voyait d’un mauvais œil l’arrivée de produits nettement moins pénalisants. 

  • Comme de son côté, Oceanic maintenait dur comme fer que ses calculs étaient les meilleurs… ses ordinateurs, donnant moins de paliers, ont connu un succès extrêmement limité. Pourtant, même si les paliers indiqués par les différents ordinateurs peuvent varier dans des proportions importantes, il n’existe pas à ma connaissance d’étude prouvant qu’un modèle est plus dangereux ou plus sûr qu’un autre. 

Quoi qu’il en soit, Oceanic a mis depuis de l’eau dans son vin, ou plus probablement a cédé à la logique commerciale et propose des ordinateurs avec 2 algorithmes au choix. DSAT ou Buhlmann, le plongeur peut donc choisir avant de débuter sa plongée !


Le produit objet de cet essai est la montre OCS, rivale directe de la D4 de Suunto et se situant donc dans le milieu de gamme des montres ordinateur. De premier abord, la ressemblance est frappante. À peu près le même gabarit, choix des couleurs, bracelet élastomère, boîtier avec 4 boutons… presque des sœurs. Pourtant, il s’agit bien de 2 produits complètement différents.

Au regard des fonctions disponibles, l’OCS est extrêmement complète. Montre, bien sûr, avec double fuseau horaire, chrono et compte à rebours, compas et ordinateur de plongée. Trois modes ordinateurs disponibles (plongée, avec 3 gaz éventuellement, profondimètre et apnée). Possibilité d’utiliser, comme nous l’avons vu, 2 algorithmes différents, soit le DSAT cher à Oceanic, soit un modèle Buhlmann cher aux Européens.

OK, Oceanic a cédé, mais il ne faut pas exagérer, et l’OCS reviendra automatiquement au modèle DSAT 24 heures après la dernière plongée. Pour ceux qui voudraient un ordinateur encore plus pénalisant, il existe même un mode conservateur, mais là, je ne vous promets pas que vous sortirez de l’eau rapidement…


  • A ces possibilités, vous rajoutez les différentes alarmes (profondeur, temps de plongée, paliers, etc.) couplées à une alarme lumineuse via une diode rouge.

  • Astuce également, vous pouvez accuser réception d’une alarme, pour éviter qu’elle ne sonne à tout va. Bien sûr, l’écran possède un rétro éclairage, qui est même réglable en durée.

En fait, il ne manque que la gestion d’air avec sonde de pression.

Je ne voudrais pas être rébarbatif en vous faisant état de toutes les fonctions car vous pouvez télécharger le mode d’emploi sur le net. Je me contenterai de décrire les principaux écrans.

Oceanic est fidèle à ses principes et propose plusieurs écrans, accessibles à la demande, avec les informations les plus importantes sur le premier, et le recours à des bargraphes très pratiques pour visualiser la saturation et la vitesse de remontée. (…)

Ceci est un extrait du Dossier paru dans le numéro 246 Abonnez-vous

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