Les missions d’un médecin consistent à rétablir, préserver ou promouvoir la santé dans tous ses éléments physiques et mentaux, individuels et sociaux. La santé, ce n’est pas seulement une absence de maladie ou d’infirmité, c’est un état de complet bien-être physique, mental et social, selon la définition de l’OMS. Ces missions de médecin s’exercent avant tout dans l’échange singulier entre médecin et patient au cours d’un temps dédié de consultation ; elles s’exercent aussi à l’échelon de la collectivité par la mise en œuvre de mesures générales de prévention, par l’information, par la formation… Elles s’effectuent en toute indépendance, dans le respect des libertés de chacun et des différentes réglementations régissant notre société (Code pénal, Code civil, Code de la santé publique, Code du sport…).

Dans le cadre fédéral, la CMPN a avant tout un rôle de prévention :

> En proposant et organisant le suivi médical des licenciés.

> En assurant le suivi des sportifs de haut niveau : ce sont les sportifs inscrits chaque année sur liste, qui ont notamment de gros volumes d’entraînement.

> En mettant en œuvre des mesures de prévention des conduites à risques et des conduites dopantes.

Elle a aussi une mission d’information et de formation de ses membres et des licenciés et de participation à des travaux de recherches.

Un facteur de santé

Le sport est un élément important de la santé : sa pratique régulière concourt en effet :

> À la préservation de l’état physique :

- La pratique sportive prévient un grand nombre de problèmes de santé chroniques liés à la sédentarité : surpoids, obésité, hypertension artérielle, cholestérol, diabète…

- Elle diminue les risques de survenue de certains cancers comme le cancer du sein, de l’endomètre, du colon…

- Elle contribue à stabiliser des maladies chroniques comme celles citées plus haut et à diminuer les risques de récidives de cancers comme celui du sein, du colon…

- Pratiquée en journée, elle aide à lutter contre les troubles du sommeil.

> À la préservation de l’état mental :

- La pratique sportive permet de lutter contre le stress et les états dépressifs.

- La pratique sportive a des effets sur la neuroplasticité utiles dans la prise en charge de maladies mentales.

> Au bien-être social :

- La pratique en groupe, en structure, telle qu’on peut le faire au sein d’un club associatif ou d’une structure commerciale, doit participer à l’intégration sociale, à la lutte contre les discriminations sous toutes leurs formes.

Des bienfaits connus mais… attention !

Les bienfaits du sport sont connus… à condition de ne pas le pratiquer n’importe comment ! Comme toute bonne chose, l’excès peut devenir nocif : par des conduites à risques, par exemple dans la recherche de performances, par un surinvestissement social, par le surentraînement… Il peut aussi devenir nocif lorsque sa pratique n’est pas adaptée à l’état de santé de l’individu.

La commission médicale est là pour encourager la pratique d’une activité physique et sportive, pour qu’elle reste un plaisir-santé et pour limiter les risques afin qu’elle ne devienne pas néfaste pour les pratiquants.

Pour cela, différents acteurs composent la CMPN :

> La présidente de la CMPN, élue par les présidents des CMPR : le Dr Anne Henckes (Brest). Celle-ci a désigné deux vice-présidents, par conséquent eux-mêmes membres de la commission.

> Les médecins présidents des commissions médicales et de prévention régionales (CMPR).

> Les médecins des équipes de France, les kinésithérapeutes ou ostéopathes des équipes de France.

Par ailleurs, trois médecins positionnés ailleurs sur l’échiquier fédéral sont membres de droit de la CMPN :

> Le médecin élu au comité directeur national : le Dr Fred Di Méglio (Aubagne).

> Le médecin fédéral national : le Dr Jean-Michel Pontier (Toulon). Celui-ci, placé au plus près du président de la FFESSM, a été nommé par le comité directeur national sur demande du président Jean-Louis Blanchard.

> Le médecin coordonnateur du suivi médical réglementaire des sportifs de haut niveau : le Dr Carl Willem (Nice). Il a été nommé directement par le président de la FFESSM.

Quelques portraits

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De nouvelles prérogatives pour le plongeur diabétique de type 1

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Ceci est un extrait du Dossier paru dans le numéro 273 Abonnez-vous