Masque facial easybreath Tribord

le 02/11/2016 publié dans le 269 de Subaqua
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Pierre Martin-Razi
par Pierre Martin-Razi

Pierre Martin-Razi a testé le masque facial Easybreath de Tribord.

Une fois n’est pas coutume : à l’occasion d’une sortie de randonnée subaquatique dans les eaux chaudes de Porquerolles, nous avons testé un équipement inutile au plongeur que nous sommes. Pourtant, sa philosophie, le soin apporté à sa conception, ainsi que son prix, en font un équipement que tous les moniteurs intéressés par la rando devraient considérer avec bien autre chose que du mépris : il leur permettrait de passer le cap du renoncement définitif d’un débutant en difficulté. Nous voulons parler du masque facial de randonnée subaquatique Easybreath développé par Tribord, la ligne nautique de Décathlon. Son succès est phénoménal.

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La clef du royaume

Cette remarque ne va pas faire plaisir au défenseur du petit commerce et pourtant… Depuis des années maintenant, Tribord développe ses produits avec un souci du plus grand nombre, une intelligence souvent novatrice et avec des rapports qualité prix confondants… C’est précisément cette ligne de conduite qui a incité la marque à se pencher sur l’un des freins majeurs au développement de la randonnée subaquatique : la dissociation bucco-nasale ou, plus simplement, la gêne constituée par le tuba, cette respiration étant tout, sauf naturelle. Des études démarrées en 2007 ont en effet montré que l’embout buccal était souvent jugé inconfortable, intrusif, le masque réducteur et que la présence fréquente de buée constituait un frein à la pratique. Raisonnement de Tribord : pourquoi trouver une solution à une difficulté quand elle peut être contournée ? Ingénieurs, designers et chefs de produit ont donc planché dans le centre de développement d’Hendaye et mis au point le masque facial Easybreath qui, comme chacun sait, veut dire « respiration facile ». L’un des premiers critères consistant à loger l’ensemble yeux-nez-bouche dans un seul volume, le résultat aux formes proches des masques de la soldatesque de Star Wars n’est pourtant pas sans évoquer le concept des antiques masques faciaux munis du tuba intégré à balle de ping-pong de joyeuse mémoire. Soyons clair : l’Easybreath en est aussi éloigné que peut l’être la Renault Captur d’une vénérable Juva 4

Quèsaco ?

Ceci est un extrait du Dossier paru dans le numéro 269 Abonnez-vous

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