Sébastien salingue : Un judicieux mélange de Bulles  

le 19/09/2016 publié dans le 268 de Subaqua
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S. Salingue P. MARTIN-RAZI
par S. Salingue P. MARTIN-RAZI

Sébastien Salingue se rencontre avec facilité, au choix, dans les allées d’un salon (Angoulême si vous êtes BD, Paris si vous êtes plongée) ou, de manière infiniment plus agréable, à bord d’un joli bateau naviguant sur les eaux tièdes et colorées de la mer Rouge… L’auteur des bandes dessinées Des Bulots partage en effet équitablement son temps entre les deux passions qui l’animent : le dessin et la plongée pratiqués tous deux en professionnel. Un séjour dans le grand Sud soudanais nous a permis de mieux connaître cet observateur attentif, excellent plongeur, doté d’un humour lunaire attachant… Propos recueillis par Pierre Martin-Razi.

Subaqua Quel est ton parcours de plongeur ?

Sébastien Salingue Je suis originaire d’Évreux… Comme tous les gamins nés dans les années soixante-dix, j’ai été marqué par les films de Cousteau qui me fascinaient. J’ai suivi des études de Sciences de la nature et de la vie et, comme il fallait encore le faire à l’époque, effectué mon service militaire. C’était à la Base 105 d’Évreux. Là, il y avait un Club sportif et artistique des Armées… avec une section plongée. J’ai essayé et en sortant de l’eau je me suis dit que je n’arrêterai pas avant d’être moniteur ! Une fois libéré, je suis resté dans ce club associatif et, naturellement j’ai passé mon MF1 puis, plus tard mon BEES 1. J’ai effectué ma première saison en Corse au CIP La palanquée de Porto-Vecchio puis en 2000, je suis arrivée en Égypte où j’ai partagé mon temps entre les croisières et les séjours à terre. Bien sûr, j’ai un peu bougé depuis, Mayotte, Guyane, Saint-Pierre et Miquelon mais on peut dire qu’aujourd’hui, je suis fixé en Égypte puisque je passe le plus clair de mon temps à Hurghada quand je ne suis pas sur les salons ou en croisière !

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Subaqua Et la bande dessinée dans tout ça ?

Sébastien Salingue À côté de ma fascination pour les fonds sous-marins et de mon désir de plonger, j’ai eu très tôt la passion de la bande dessinée. Au lycée déjà, je m’y suis essayé. Tout de suite j’ai pris conscience qu’il me fallait progresser en dessin et que dans ce domaine, le chemin consistait à prendre des claques dans la gueule. J’ai fréquenté la maison des arts où les profs étaient des artistes avec une façon de guider différente et finalement assez constructive. Et puis j’ai déambulé dans les allées du Festival d’Angoulême où j’ai montré quelques planches et rencontré deux dessinateurs qui m’ont beaucoup apporté, Loisel, l’auteur de la série heroïc fantasy La Quête de l’oiseau du temps et Coyote, une personnalité peu ordinaire, père de Litteul Kevin. Je me sens très proche de ces deux dessinateurs… Je dois aussi citer Frédéric Bihel, un Ébroïcien comme moi, auteur de nombreux albums parmi lesquels Massoud l’Afghan ou encore Exauce-nous

 

Subaqua Ils sont pourtant loin du monde sous-marin, bien plus loin qu’un Dominique Sérafini par exemple…

Sébastien Salingue Oui, évidemment mais c’est une question de dessin. Les BD de Dominique Sérafini, ce n’est pas mon style. Je suis plus dans la suggestion, moins dans le détail. Le sujet vient après.

 

Subaqua Précisément, comment t’est venue l’idée Des Bulots ?

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Ceci est un extrait du Dossier paru dans le numéro 268 Abonnez-vous

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