APNÉE Championnat du monde en mer : L’équipe de France confirme !

le 26/10/2015
Avec 1 record du monde, 2 médailles d’or, 1 médaille d’argent, et 2 médailles de bronze la France arrive au deuxième rang des nations après l’Italie au championnat du monde d’apnée en mer qui se déroulait sur l’île d’Ischia en Italie du 5 au 9 octobre. Ces journées marquées par une grande cohésion de l’équipe de France constitueront un jalon mémorable dans l’histoire de l’apnée sportive.

COTE SPORTS 263-1Après le championnat du monde indoor organisé à Mulhouse en juillet dernier, et un palmarès de 8 médailles dont 2 en or, l’équipe de France vient de remporter à nouveau 2 médailles d’or, 1 médaille d’argent, 2 médailles de bronze et un record du monde lors du premier championnat du monde en mer organisé par la Confédération mondiale des activités subaquatiques (CMAS). Cela se déroulait sur l’île italienne d’Ischia, au large de Naples du 5 au 9 octobre dernier. 10 nations sur les 13 attendues se sont déplacées pour cet événement, venant d’Amérique du Sud, d’Afrique, d’Asie et bien évidemment d’Europe.

Quatre disciplines au programme

COTE SPORTS 263-2Quatre disciplines étaient au programme de cette semaine de compétition :

> 3 disciplines officielles avec remise de titre : le poids constant (CWT), le poids constant sans palmes (CNF) et le jump blue (JB).

> 1 discipline de démonstration : le poids constant en bi-plames (CWT BP).

L’équipe de France avait pu se retrouver lors du stage « affûtage et cohésion » organisé à La Londe Les Maures la semaine avant le départ pour Ischia. Elle était composée de sept athlètes, Sophie Jacquin, Vincent Mathieu, Stéphane Tourreau, Patrick Poggi, Xavier Delpit, Rémy Dubern et Arthur Guérin-Boëri. Le staff qui l’accompagnait comptait Arnaud Ponche, Christian Vogler et le DTN Richard Thomas. L’équipe était étoffée d’un juge international en formation, Mathieu Grenier.

1re session d’entraînement officiel

Lors de cette première journée à la mer, Arnaud « coatche » Sophie, Vincent, Stéphane, Patrick, et Xavier qui s’entraînent pour l’épreuve de CWT tandis que Rémy prépare l’épreuve de CNF. Christian est avec Arthur, sur l’atelier du jump blue. Cette session d’entraînement permet aux athlètes de valider leurs choix d’équipements au regard de la réalité des conditions dont la thermocline à 50 m qui donne quelques frissons.

Elle permet également de se familiariser avec le site de compétition. L’entraînement se déroule au mieux pour toute l’équipe, hormis Patrick qui, suite à un problème avec son pince-nez, n’atteindra la profondeur qu’il visait.

Cette journée a aussi été l’occasion de mettre en place la première réunion « objectif podium » qui rythmera chaque veille de compétition. Le temps fort de cette réunion est le moment où chaque athlète doit remplir la fiche d’annonce de la performance qu’il vise ; fiche qui sera remise le soir même au juge arbitre lors du briefing des chefs d’équipe. En effet, pour chaque épreuve de poids constant, les athlètes doivent annoncer les performances qu’ils projettent de réaliser en termes de profondeur et de temps à la seconde près ; cette dernière donnée servant à départager les athlètes en cas d’égalité.

Au-delà d’être le révélateur d’une connaissance parfaite de ses capacités du moment, cette annonce doit être calculée en fonction des conditions découvertes la veille : visibilité, courants, température de l’eau et profondeur de la thermocline. L’annonce d’une profondeur maximale sert ensuite à étalonner le câble sur lequel est longé l’athlète et sert à mesurer la profondeur réellement atteinte. Si l’athlète atteint la profondeur annoncée, il lui faut encore récupérer son « tag », remonter celui-ci à la surface et satisfaire le protocole de « sortie ». En cas de non atteinte de la profondeur annoncée, l’athlète prend une pénalité d’1 mètre en sus de la différence de distance entre son annonce et la profondeur réellement atteinte.

L’athlète n’a pas la possibilité de descendre plus profond que son annonce, et faire moins profond entraîne des pénalités. Le choix des annonces est donc crucial. Il l’est d’autant plus que c’est au-delà du choix d’un athlète, un temps de travail collectif, le staff apportant sa plus-value objective dans la bonne prise en compte de tous les paramètres par chacun et aussi et surtout, la mise en place d’une stratégie collective d’équipe de France !

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Subaqua Comment devient-on kiné de l’équipe de France de NAP ?

Vincent Pouyet Par hasard ! Après une formation de kiné du sport et d’ostéopathe, je suis devenu le kiné de l’équipe de France de boxe. J’avais l’idée de cette voie de développement, celle du sport et du terrain. J’ai également été kiné de l’équipe de France d’escalade. En 2012, la commission nationale de nage avec palmes m’a contacté avant le championnat d’Europe de Lignano en Italie… Depuis, l’équipe s’est renforcée de deux autres kinés qui interviennent aussi ponctuellement : Corinne Raux et Léa Tirbisch qui font un excellent travail.

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