UN PLONGEUR MAROCAIN DE CASABLANCA PASSE SON MF1 DANS LE LAC D’ANNECY

le 28/11/2014

CASABLANCAIS18 heures, Adil Bahhar, membre de la section plongée du Cercle Amical Français de Casablanca (CAFC) arrive à la gare d’Annecy peu après avoir atterri à l’aéroport de Lyon. La capitale de la Haute-Savoie est connue pour sa vieille ville, ses paysages montagneux, sa gastronomie mais aussi pour les plongeurs pour son lac et sa célèbre épave Le France. Mais Adil n’est pas venu faire du tourisme : il est là pour décrocher le brevet de MF1 à l’occasion du stage final-examen organisé du 14 au 20 septembre par la CTR RABA au Club subaquatique d’Annecy. Le bouleversement est total pour ce Casablancais qui ne connaît que la clarté et les eaux tempérées de l’Atlantique ou de la Méditerranée. Le froid, la visibilité et la différence de lestage peuvent laisser penser à quelques difficultés d’adaptation. Mais c’est sans compter sur sa volonté, sa motivation et une préparation très sérieuse en lien avec son tuteur de stage pédagogique, avec lequel il vient de passer 10 jours sur la plage Skhirat près de Rabat au Maroc. Il arrive donc pour une semaine au pays du reblochon, où il devra commencer ses journées par la conception et la présentation au jury d’une pédagogie théorique, puis il devra expliquer devant ses pairs, sa vision d’un sujet d’organisation et de sécurité de notre activité. À l’issue du repas, on oublie la sieste. Il devra mettre en place des ateliers pédagogiques liés à la pratique et intervenir sur un plongeur en difficulté à 25 m dans le lac. Enfin, il devra démontrer ses connaissances fines en matière de réglementation. Un programme qu’il appréhendera avec brio. À la fin de ce stage intense et d’une journée et demie d’épreuves, les résultats sont dévoilés et le nom d’Adil est prononcé par son tuteur qui lui remet son précieux diplôme N°24485. Ce petit moment d’émotion consacre les efforts et le travail acharné d’un moniteur méritant qui a démontré que l’on peut s’adapter aux conditions du lac, même en examen. Il ne lui reste plus qu’à utiliser les connaissances acquises au profit des adhérents de la section plongée du CAFC. Il devrait aussi contribuer au développement de la plongée au Maroc.

Julien Laffineur

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