Arthur Guérin-Boëri : 175 m sous la glace !
/Le multiple champion du monde Arthur Guérin-Boëri et son équipe, soutenus par la CMAS et…
Entretien croisé, mené quelques minutes à peine après être descendues du podium, avec ces deux jeunes spécialistes de nage avec palmes (NAP) qui ont su concilier sport de haut niveau et études universitaires. Propos recueillis par Olivier Clot-Faybesse.
Subaqua Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
> Kim Bernard J’ai 21 ans et suis en quatrième année de médecine à Paris. J’ai été en équipe de France de NAP junior de 16 à 18 ans et nage actuellement au club sportif et athlétique du Kremlin-Bicêtre (CSAKB). Sélectionnée par la fédération au niveau national, c’est ma seconde participation au défi de Monte-Cristo après celle de 2019. Un plaisir car nager en mer sous le soleil, dans de l’eau tiède, est un véritable bonheur pour une Parisienne !
> Louise Vandenbergen Quant à moi, j’ai 19 ans et suis en deuxième année de licence d’histoire-géographie. Je nage sous la responsabilité de Cyril Aoubid au Pôle France de NAP d’Aix-en-Provence. C’est ma première participation au Défi et j’ai adoré le décor et l’ambiance.
Subaqua Piscines longuement fermées, vacances d’été… Avez-vous quand même pu vous préparer spécifiquement pour cette course ?
> Kim Bernard Déjà, ma spécialité est la longue distance, avec en compétition en piscine le 800 et le 1 500 mètres, et jusqu’à 6 km en entraînement. Effectivement, cela n’a pas été évident de se préparer avec la crise sanitaire et le confinement. Mais oui, j’ai essayé de le faire en nageant en extérieur, dans des lacs près de chez moi afin de « prendre » les sensations de longue distance, bien différentes de nos repères en piscine.
> Louise Vandenbergen Comme Kim, je me concentre sur la longue distance, en dehors du 400 m piscine. Avec cette année écourtée, j’ai été retenue pour le Défi grâce à mon temps de sélection « eau libre » à l’initiative de la FFESSM qui souhaitait mettre sur pied un collectif eau libre pour redynamiser cette activité.
Subaqua Comment faites-vous pour concilier pratique de haut niveau et formation universitaire ?
> Kim Bernard Ce n’est pas évident. J’ai dû m’arrêter de nager pendant quasiment une année pour me concentrer sur ma première année de médecine, un concours qui demande énormément de travail. L’ayant réussi, je me suis tout de suite remise à m’entraîner pour retrouver le niveau qui était le mien avant cette longue coupure forcée.
> Louise Vandenbergen J’ai l’avantage de nager au Pôle France, ce qui me permet de pratiquer à la NAP tout en continuant mes études grâce aux aménagements dont je dispose en raison de mon statut SHN (sportif de haut niveau). Je peux ainsi m’entraîner deux fois par jour, parfois trois, sans rater un cours. D’autant qu’avec Cyril, en plus d’un entraîneur, je dispose d’un super chauffeur pour les trajets piscine-université !
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