L’emblématique enseigne Décathlon propose avec Tribord, une gamme dédiée aux sports subaquatiques, dont évidemment la plongée sous-marine. Parmi les différents matériels au catalogue, la combinaison Subea SCD 500 a retenu notre attention. Pourquoi ? Il s’agit d’une monopièce en Néoprène épaisse de 5 mm (5,5 mm plus précisément) sans cagoule attenante. C’est-à-dire un vêtement humide type, celui couramment utilisé par nombre de pratiquants en raison de sa modularité. C’est-à-dire sa polyvalence d’utilisation puisque le plongeur pourra facilement en augmenter la protection thermique si son état (fatigue, froid ressenti…) ou la température de l’eau le nécessite, en y ajoutant une pièce d’habillement supplémentaire (lire l’encadré). De plus, la combinaison modulaire ajoute à sa plage d’utilisation étendue, le bénéfice de la simplicité d’emploi.
La monopièce (comme la surveste) s’enfile sans l’aide d’une tierce personne grâce à des fermetures à glissière situées en des positions stratégiques du vêtement (chevilles, poignets et dos). Sans oublier un zip dorsal cousu le plus souvent en position verticale pour une manipulation aisée. Enfin, avec des vêtements séparables, trouver le meilleur compromis chaleur/souplesse devient un jeu d’enfant. Devenu frileux après la plongée du matin ? Celle de l’après-midi se fera alors avec la cagoule et une bienvenue souris pourra aussi venir se glisser sous la monopièce. Et si un bon coup de vent a considérablement refroidi l’eau (cas classiquement observé aux beaux jours en Méditerranée avec le mistral), place à la superposition des couches avec l’ajout d’une surveste. Bref, pour toutes ces raisons, la monopièce représente un vêtement passe-partout. Un classique, un indispensable qui mérite pleinement de figurer en bonne place dans la garde-robe de tout plongeur. Reste donc à savoir si cette Subea SCD 500 mérite d’y être accrochée…
Avant les tests en mer, une revue d’ensemble s’impose. Sans préjuger de ses performances, la monopièce Subea SCD 500 affiche des équipements synonymes de qualité et surtout d’étanchéité pour une combinaison humide dont le principe, on le rappelle, consiste à emprisonner une couche d’eau entre la peau et la surface intérieure du vêtement. Chauffée par la chaleur du corps, elle servira d’isolant pendant la durée de l’immersion. Tout d’abord, la fermeture éclair dorsale est de bonne facture puisque de marque YKK, une référence.
Elle se retrouve également au niveau des zips des poignets et chevilles. Ces derniers bénéficient, de plus, d’une isolation supplémentaire puisque les extrémités de la monopièce sont pourvues de doubles manchons. Un système maintenant bien éprouvé qui bloque au mieux la circulation de l’eau à l’intérieur de la combinaison.