> Des profils atypiques, voire extravagants :
Les caprices de la géologie font que le profil des galeries souterraines est rarement compatible avec un profil de plongée optimal. Toutes les configurations imaginables peuvent se rencontrer : remontées lentes la plupart du temps, dans les galeries inclinées, profil en yoyo, profils « inversés », plongées successives en cas de franchissement, voire multisuccessives, voire un mélange de tout ça.
> Des contraintes physiologiques :
L’approche des lieux de plongée est parfois ardue : marche en terrain accidenté, progression sur cordes, portages en grotte. Le franchissement des zones noyées va impliquer d’autres efforts de progression en spéléo entre chaque siphon. Le retour à la surface après la plongée pourra aussi nécessiter des efforts.
> Des contraintes environnementales :
L’eau peut être froide, généralement autour de 12 °C en France, mais parfois moins selon les secteurs. Elle peut aussi être trouble, singulièrement dans la zone des paliers, au point de compliquer la lecture des instruments ou l’accès aux blocs de décompression.
Les ordinateurs de plongée ont tout de suite été perçus comme un vrai progrès par les plongeurs souterrains car ils permettent de suivre au plus près le profil des galeries et d’optimiser la décompression. Les versions multigaz et multi-usages (trimix, circuit ouvert ou recycleur) sont très répandues parmi les « souteux » et leurs affichages oled lumineux et très lisibles sont fort appréciés.