TESTS D’HIVER ET VARIÉS

le 06/01/2020 publié dans le N°288 de Subaqua
Olivier Clot-Faybesse
par Olivier Clot-Faybesse

Plusieurs matériels sont passés entre nos petites mains expertes ces derniers mois. Ce premier volet en détaille deux parmi les plus innovants. Avec, en en plat de résistance, l’original ordinateur Galileo HUD de Scubapro et, en dessert, la nouvelle gamme de sous-vêtements techniques d’Aqua Lung.
Texte et images Olivier Clot-Faybesse, sauf mention contraire.

Ordinateur Galileo HUD Scubapro

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Évolution logique, voire révolution ? Ou alors simple gadget pour fan de nouvelles technologies ? C’est le genre de questions légitimes que l’on peut se poser à la découverte de l’ordinateur de plongée HUD pour head up display en anglais, que l’on peut traduire par affichage tête haute. Car l’instrument de Scubapro ne tient pas dans un cadre à la surface vitrée plus ou moins large, à fixer classiquement au poignet du plongeur, ni ne rentre dans une console à l’image du manomètre. Non, le HUD prend la forme d’un petit cube noir à fixer en avant du masque et doté d’un encore plus petit écran venant se rabattre à en toucher la vitre.

Du haut de gamme se pilotant d’une main

Avant de se concentrer sur la forme, évacuons tout d’abord la question du fond. Dans ce modeste boîtier noir vient se blottir un Galileo. C’est-à-dire un ordinateur de plongée complet et performant, proposant le choix de deux algorithmes : le ZH-L16 GF (soit 16 compartiments de tissus considérés lors de la décompression) ou le Bühlmann ZH-L16 ADT MB PMG prédictif multigaz. Ce dernier peut considérer différents niveaux de microbulles (MB) et proposer des paliers intermédiaires. Quatre modes de plongées sont disponibles : plongée/profondimètre/apnée/CCR (recycleur à circuit fermé). Le HUD est compatible trimix et nitrox, et jusqu’à huit gaz sélectionnables en mode plongée, plus oxygène et diluants en mode CCR avec deux set points modifiables. À toutes ces options et modes, on ajoutera une boussole numérique 3D à inclinaison compensée permettant de préprogrammer jusqu’à trois caps, un GPS intégré pour la navigation en surface, une batterie rechargeable de bonne autonomie (donnée pour offrir jusqu’à 20 heures de plongée) et une mémoire forte de 2 Go.

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En ce qui concerne l’accès aux fonctions, les passages d’un menu ou sous-menu à l’autre, la validation d’un réglage, etc., tout se pilote d’une seule main, à l’aide d’une molette-poussoir placée sur le côté du boîtier. Son utilisation est des plus intuitives : la faire tourner permet de se déplacer dans les menus (haut/bas), alors qu’en jouant sur la durée de la pression on enclenchera des actions distinctes. Ainsi, ouvrir le menu principal se fera d’une pression brève, alors que revenir à l’écran précédent, modifier, enregistrer un paramètre ou réglage passera par une pression prolongée.

Bref, le Galileo HUD est en soi un ordinateur très complet et facile d’accès (ce qui n’exempte pas d’une lecture exhaustive en amont du manuel…), justifiant là une grande partie de son tarif, fixation au masque ou pas.

Comment ça marche ?

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Sous-vêtements Ceramiqskin 

Aqua Lung

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Cette nouvelle gamme de sous-vêtements, comprenant deux hauts (manches courtes ou longues) et un pantalon, vient concurrencer les Sharkskin et modèles apparentés offrant isolation thermique et imperméabilité. La fabrication des Ceramiqskin se distingue par la technologie utilisée, dite céramique. Que faut-il comprendre par là ? Aqua Lung nous explique que la conception de leurs sous-vêtements résulte d’une trentaine d’oxydes métalliques dérivés des roches volcaniques. Assortiment chauffé à 1 600 °C puis mélangé avec un liant polyuréthane. La pâte ainsi obtenue est ensuite appliquée sur une membrane polyuréthane (PU) permettant de capturer les infrarouges émis par le corps et de les renvoyer vers celui-ci. Bon, on les croit sur parole. Ce qui est vérifiable à l’œil, en tout cas, est la présence d’un tissu polaire sur la face intérieure, l’extérieur étant composé de deux matériaux, polyester et élasthane. Polaire côté peau et polyester et élasthane en surface prennent en sandwich la fameuse membrane PU. Ce qui nous donne au final, trois couches distinctes, soit un tissu trilaminé.

Polyvalence d’utilisation

Ceci est un extrait du Dossier paru dans le numéro 288 Abonnez-vous

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