USS YDG-4  l’épave retrouvée

le 19/09/2016 publié dans le 268 de Subaqua
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Pierre Larue
par Pierre Pierre Larue

Les membres de Fortunes de Mer Calédoniennes (FMC) viennent d’inventer une nouvelle épave. Il s’agit du USS YDG-4 ex SS Santa Monica. Tout commence par cette information trouvée sur Internet dans les archives de l’US Navy par Jean-Paul Mugnier : « Le 1er octobre 1943, à 9 nautiques dans le sud-est de la passe de Boulari, l’USS YDG-4 s’échoue sur le récif Kué et se brise rapidement en trois morceaux ». La position indiquée correspond aux restes de navires éparpillés sur l’intérieur du récif Kué, connus ici pour appartenir à tort à deux vedettes rapides de l’USN. Par Pierre Larue avec l’aide technique de Jean-Paul Mugnier (FMC).

Construit en bois à W.F Stone, San Francisco CA, le petit cargo SS Santa Monica, pesant 497 tonnes, long de 50 m, large de 10 m et 3,5 m de tirant d’eau, était propulsé par une machine alternative à vapeur à deux cylindres d’une puissance de 400 chevaux. Par la suite, cette machine a été convertie pour fonctionner au fioul. Le bateau a été vendu le 4 janvier 1902 pour le compte de J.R Hanify & Co, puis en 1938 à Hobbs, Wall & Co.

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Il est réquisitionné le 17 août 1942, par l’US Navy auprès de ses derniers propriétaires. Au début transformé en navire auxiliaire de surveillance ou Yard Patrol Vessel avec l’appellation YP-528, puis en navire spécialisé dans la démagnétisation mobile et renommé USS YDG-4, pour Mobile Degaussing Vessel, le 8 mars 1943. Il est intégré au Pacific Service Force en Nouvelle-Calédonie. Après son naufrage, l’USN récupère tout l’armement ainsi que d’autres matériels. Il était armé de 4 canons de 20 mm et d’un de 40 mm.

La démagnétisation pour les nuls !

La démagnétisation (Degaussing en anglais) est habituellement utilisée dans les bases navales afin de supprimer le magnétisme permanent des navires de surface ou sous-marins et de les rendre difficilement repérables et éviter leur détection par des navires de détection magnétique ainsi que par des torpilles ou des mines dites magnétiques.

Ceci est un extrait du Dossier paru dans le numéro 268 Abonnez-vous

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