L'activité sportive, en particulier si pratiquée en plein air, contribue au bon équilibre tant physiologique que psychologique. Ses bienfaits ne sont plus à démontrer (voir image ci-dessus).
Justement, depuis les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, ce sont près de 8 Français sur 10 qui pratiqueraient une activité sportive au moins une fois par semaine (contre 61 % avant les JO).
Directement concernés dans leur grande majorité donc, ils sont aussi 82 % à considérer que le sport contribue de manière importante à être en bonne santé, 94 % à affirmer qu’il est primordial pour les enfants.
Face à la diminution du budget alloué au sport envisagée par le gouvernement, 74 % des Français la jugent injustifiée, et 65 % estiment que le sport ne devrait pas être le plus petit budget de l’État.
Enfin, une grande majorité des sondés (79 %) considèrent que le sport devrait être une priorité nationale ou un service public essentiel.
Toutes ces données, résultats d'une enquête commandée par la fédération de judo, sont accessibles en ligne via ce lien.
Voilà pour le ressenti et les bonnes intentions. Mais qu’en est-il vraiment de ces bénéfices sur la santé de l’activité physique ? Cela a-t-il été mesuré, évalué ?
Une bonne partie de la réponse a été apportée par le Conseil social du mouvement sportif (Cosmos). Forte de ses 12 000 adhérents (dont la FFESSM), cette organisation patronale du sport en France représente aussi bien le mouvement sportif, que le sport professionnel, les loisirs marchands et l'événementiel sportif.
Le Cosmos vient de dévoiler quelques chiffres clés tirés de l’étude qu’elle a menée sur l’impact social et sociétal du sport.
Une des conclusions de l'étude est qu'elle démontre que quand 1 € est investi dans le sport, il "rapporte" en fait 13 fois plus à la société.
Plus précisément, la pratique d'une activité sportive fait économiser ou éviter différents coûts ou dépenses de santé (5,3% du PIB), ainsi que contribue, dans diverses proportions, à la lutte contre :
- le mal-être au travail (0,68-1,36%)
- la délinquance (0,39-1,17%)
- les discriminations (0,34-0,67%)
- l’absentéisme (0,14-0,36%)
- le chômage (0,23-0,35%)
- le manque de productivité (0,20-0,31%)
- l’échec scolaire (0,06-0,12%).
C’est pourquoi, et à l'inverse de la baisse de budget du sport (qui, rappelons-le ne représenterait que 0,2 % des dépenses de l'État…), une politique volontariste d'investissement dans les activités sportives constitue une véritable stratégie sur le long terme. Avec des bénéfices sur la santé, l'éducation, la cohésion sociale et notre économie.
En effet, la pratique sportive permet d'éviter un coût colossal total estimé entre 194 et 254 milliards d'euros, c'est à dire entre 7,3 à 9,6 % du PIB !
Alors à vos baskets, chaussures de marche et de sports divers (tennis, escalade, ski..), ou mieux à vos palmes !