Ces différentes actions engagées par Expédition MED passent notamment par des campagnes annuelles de recherches scientifiques et participatives afin de développer des outils de mesures (indicateurs communs de la présence de déchets plastiques) pour une meilleure connaissance des déchets plastiques retrouvés en Méditerranée.
À l’image de celle menée l’été dernier :
Pour ce qui est du volet pédagogique, soulignons le remarquable panorama réalisé, depuis l’historique du plastique à l’arrivée des déchets dans le milieu marin.
Intitulée "Océans et mers plastifiés", labellisée dans le cadre de l'Année de la mer, cette exposition remarquable est à découvrir en cliquant ici.
À noter que cette exposition n’est pas que virtuelle puisqu’il est possible de l’accueillir « en vrai » en différents lieux (collèges, lycées, etc.).
Deux de ses déclinaisons physiques sont actuellement visibles à la médiathèque de Aliénor (Talmont Saint Hilaire) jusqu’au 19 mars, ainsi qu’à la Maison de la nature (Loon Plage) jusqu’au 20 avril.
Pour plus d’informations et réservation d'une de ces expositions itinérantes en 2025 et 2026 : contact@expeditionmed.eu
En parcourant "Océans et mers plastifiés", voici quelques données marquantes.
Rien qu’en Europe, chaque habitant consomme 100 kg de plastique annuellement. Ce qui génère 25 millions de tonnes de déchets. De ce total, 5 % sont rejetés dans la nature.
Cela peut sembler peu mais représente quand même un million de tonnes de plastique, année après année. Une partie de ces déchets va, par l’action des bassins versants, se retrouver soit sur nos rivages (15 %), soit en mer, flottant en surface pour les plastiques les moins denses (15%) ou entraînés vers le fond (75 %).
Rapportées à l’échelle de la planète, ce sont pas moins de 8 millions de tonnes de plastique qui sont déversées dans nos mers et océans !
Sachant qu’ensuite le temps de fragmentation de cette matière se compte en siècles (450 ans pour un sac, jusqu’à 1000 ans pour une bouteille...), et que la fragmentation en soi n’est pas une bonne chose.
En effet, les (nano)particules de plastiques ainsi créées vont se retrouver ensuite dans la chaîne alimentaire.
C’est pourquoi il est urgent d’identifier des solutions alternatives au plastique traditionnel issu du pétrole, puis de les généraliser.