Protégées des requins…
S’enduire le corps d’un produit capable de repousser les ennemis, vous en avez rêvé ? Certaines soles l’ont fait ! Il s’agit de deux espèces tropicales (du genre Pardachirus). La première, la sole-paon dont la photo ouvre cet article, vit en mer Rouge et dans l’océan Indien, la seconde vit dans l’océan Pacifique. La peau de ces deux poissons-plats présente la particularité de produire une substance, la pardaxine, pouvant tuer des bactéries. Mais cette substance est également capable de paralyser les muscles de la bouche des requins et permet ainsi de les repousser. Les baigneurs de certaines régions tropicales se recouvriront peut-être un jour d’une crème à base de pardaxine !
…mais pas des suceurs de sang
Le « roi » lion ne peut rien contre les tiques qui lui sucent le sang et il y a peu d’endroits sur Terre où l’Homme, qui a la prétention de la soumettre, peut se mettre à l’abri des moustiques et des maladies que ceux-ci transmettent. Il en est ainsi hélas également pour la sole-paon : la protection dont elle dispose contre les gros prédateurs ne semble pas être efficace contre ces petits parasites qui nous empoisonnent la vie : les sangsues ! Sur la photo rapprochée de la tête d’une sole-paon que vous pouvez voir ci-contre, vous remarquez qu’au moins trois sangsues lui sucent le sang, notamment l’une d’elles fixée sur un œil !
Mimétisme mullérien
Un poisson plat de petite taille, un ver plat et un nudibranche présentent tous les trois la même livrée : blanche, bordée d’un liseré orange.
D’autre part, leur taille est du même ordre : 5 à 7 cm environ, et le corps de chacun de ces animaux présente une forme ovale, avec peu de relief. Un hasard ?
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