MATÉRIEL : PLONGÉE CONFORT !

Vêtement : FOCEA Comfort 5 BEUCHAT

Autant le dire sans ambages, nous avons plongé avec la Focea Comfort 5 et… nous avons beaucoup aimé !

Voilà un vêtement modulaire, digne héritier d’une prometteuse lignée, qui devrait connaître un succès mérité auprès d’un public de plongeurs (et de plongeuses puisque le vêtement existe en version homme ou femme), adeptes des immersions en toutes saisons. Nous avons essayé le modèle monopièce sans cagoule en 5 mm (disponible aussi en 7 mm) associé à la surveste avec cagoule de 5 mm également. Le monopièce existe aussi en version avec cagoule attenante, en 7 mm (5 mm pour la cagoule) que nous trouvons moins polyvalente. Dernier point, le vêtement est proposé en 5 tailles chez les dames (du S au XL) et pas moins de… 10 tailles chez les messieurs (du S au XXXL dont trois versions différentes en M et L, standard, long et large). Sauf à être Gulliver, tout le monde devrait trouver chaussure à son pied, si j’ose écrire.

Peut-on rêver mieux ?

Parce qu’il est difficile de ne pas y être sensible, commençons par l’aspect général ou, pour être en phase avec l’époque, le « look » que les concepteurs de la firme à l’espadon ont voulu à la fois sobre mais avec des petites touches capables d’égayer l’ensemble. De couleur noire, la Focea Comfort est soulignée par des impressions et des zips rouges ainsi que par les protections Black Shield sur les épaules, les jambes et les fesses. À la fois sérieuse et ludique, une combinaison (dans toutes les acceptions du terme !) plutôt réussie.

L’assemblage, résultat d’une coupe anatomique et préformée, comprend 44 panneaux taillés dans 20 Néoprènes différents. Ainsi, par rapport au modèle précédent Focea Comfort 4, Beuchat annonce 22 panneaux entièrement redessinés pour proposer un meilleur patronage.

Détail notable, le préformage, les larges embossages de formes spécifiques et l’absence de coutures aux articulations facilitent les mouvements au point que l’on en oublie le vêtement.

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Détendeur : MK 25 EVO/S 620 Ti Scubapro

Comme me le faisait assez finement remarquer un ami, ancien animateur de cette rubrique : « En vieillissant on met d’ordinaire de l’eau dans son vin, Scubapro au contraire ajoute du 20 à son S 600 ». Une élégante manière de dire que la marque américaine nous propose une nouveauté construite sur un produit connu, le S 600, dont la qualité n’a vraiment pas besoin d’être prouvée. Il n’empêche : en Saint Thomas des équipements sous-marins nous avons malgré tout tenu à immerger l’objet afin de ne pas prendre pour argent comptant tout ce que les mercantis peuvent chanter. Comme pour la combinaison présentée par ailleurs, nous avons essayé le détendeur lors de deux plongées respectivement effectuées à 38 et 53 m. Et le mieux que l’on peut en dire c’est… rien ! J’y pense et puis j’oublie. Focalise-t-on sur sa respiration quand on est à l’air libre ?

Des solutions éprouvées

>  Premier étage

Le S 620 TI est proposé avec trois premiers étages possibles : le MK17, le MK 25 EVO bien connu et le MK 25 EVO T (pour titane) qui permet de gagner 320 g en version étrier mais qui demeure tout de même réservé aux bienheureux à qui la fortune a souri.

Nous avons pu essayer la version montée avec le MK 25 EVO étrier. Il s’agit d’un classique clapet piston compensé cher à Scubapro et qui a fait largement ses preuves. Le corps est en laiton chromé et l’objet équipé d’un système XTIS breveté, autrement dit un système d’isolation thermique étendu (enduction du ressort, corps plus grand et mieux isolé, antigivre).

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SMARTPHONE : CAT S60 CATERPILLAR

On nous fera remarquer, non sans de bonne raison, qu’un Smartphone n’a guère sa place dans une rubrique consacrée au matériel de plongée. Certes… Mais c’est oublier que, dans notre société désormais hyperconnectée, les téléphones mobiles ont colonisé les bateaux de plongée comme ils ont colonisé les autres espaces : en hordes déferlantes, barbares ou civilisatrices selon le point de vue (un peu) et la date de naissance (surtout).

Peu importe. Il suffit une fois dans sa vie d’avoir vu son cher (en euros) iPhone ou Androïd voler par-dessus le boudin d’un pneumatique ou encore rebondir sur le quai de la base de sous-marins de Lorient (ça fleure l’expérience vécue) pour être convaincu du bien-fondé d’un smartphone étanche à 5 m et, de surcroît, résistant aux chocs. C’est précisément ce que nous propose Caterpillar avec ce CAT S60 que l’on devine destiné aux professionnels qui travaillent en extérieur et correspond ainsi, presque idéalement, à un usage marin.

Un essai trop rapide