Proposé dans une boîte cartonnée de belle apparence, le Chromis existe en trois versions différentes : une noire intégrale que nous avons testée en premier et dont la sobriété a eu, un temps notre préférence, une version blanche sans doute prioritairement destinée à la clientèle des plongeuses et, enfin, une version noire à bracelet et boutons orange, assez guillerette que nous avons ensuite prise en main et à laquelle nous sommes désormais définitivement attaché. Allez savoir pourquoi ? L’allégresse pleinement assumée sans doute…
La montre-ordinateur est livrée avec une rallonge de bracelet de la couleur appropriée. Précisons qu’un poignet fin rend celle-ci inutile même avec une combinaison de 7 mm d’épaisseur.
Le boîtier, d’un diamètre de 48 mm environ, est en matière synthétique (la montre se révèle plutôt légère), avec un cerclage de façade en acier inoxydable 316 L du plus bel effet. Sensible aux microrayures, il enserre le verre qui aurait gagné, pour être mieux protégé, à être monté légèrement en retrait plutôt que sur un même plan. Ce disant, je chipote un peu car, bien que peu soigneux, après avoir été portée sans arrêt pendant au moins quatre semaines, la montre est comme neuve…
Un CD contient le logiciel de connexion LogTrak PC et Mac ainsi que le mode d’emploi dans une dizaine de langues. Une version de ce mode d’emploi déjà imprimée (une cinquantaine de pages) serait la bienvenue et certains magasins la fournissent d’office…
Avant de s’immerger, le plongeur devra fixer les différents paramètres selon son choix. Unités, eau douce ou salée, éventuellement mode apnée (nous ne l’avons pas utilisé) ou mode profondimètre (jusqu’à 120 m !) et étalonner son altitude s’il le désire et s’il la connaît (au niveau de la mer, c’est facile !).
En mode plongée, le Chromis permet des plongées à l’air et au nitrox jusqu’à 100 % d’O2. Le réglage du pourcentage d’O2 comme celui de la PPO2 tolérée (off ou de 1 à 1,6 bar, 1,4 en réglage de base) sont d’une simplicité biblique avec un accès direct aux paramètres : les profondeurs maximales d’utilisation apparaissent dans le même temps.
Comme les Meridian, Smart ou Galileo de Scubapro, l’appareil utilise un algorithme ZH-L8 ADT MB, c’est-à-dire un modèle Bühlmann modifié pour la prise en compte des microbulles circulantes (MB). Ce choix permet d’effectuer trois plongées par jour avec une journée off par semaine. On remarquera donc que l’essai a été effectué au maximum des possibilités…
Précisons que ce modèle de Bühlmann, de type haldanien, utilise 8 compartiments (L8 avec 8 M-value pour la petite histoire), que ZH signifie Zurich (Bülhmann était suisse…) et ADT adaptatif à l’effort du plongeur et à la température.