L’appellation raie aigle est un terme vernaculaire. C'est-à-dire qu’il s’agit d’un nom commun, usuel qui correspond, non pas à une espèce animale particulière mais à plusieurs.
Dans le cas de notre raie aigle, l’appellation regroupe plusieurs membres. Des animaux distincts, en l’occurrence au nombre de six : deux du genre Aetobatus (Aetobatus guttatus et Aetobatus narinari) et quatre du genre Myliobatis (Myliobatis aquila, Myliobatis freminvillii, Myliobatis goodei et Myliobatis longirostri).
Toutes ces raies appartiennent à la famille des Myliobatidae. La raie aigle rencontrée le plus souvent en plongée sous-marine appartient à l’espèce Aetobatus Narinari. En langage courant, il s’agit donc d’une raie-léopard nommée également raie aigle de mer-léopard.
Elle est « aigle » de par sa manière de nager, le lent mouvement de ses nageoires pectorales évoquant le vol de ce puissant oiseau. Et elle est « léopard » en raison des tâches présentes sur son dos. Avec jusqu’à trois mètres d'envergure pour un poids pouvant atteindre 200 kg voire un peu plus, la raie aigle peut être imposante. Mais la plupart des spécimens croisés lors d’immersion affichent le plus souvent des mensurations plus modestes.