Visite de différents sites. Après une première escale à Athènes, visite du parc national marin d’Alonissos et des îles des Sporades du Nord, premier parc marin crée en Grèce et la plus grande AMP de Méditerranée, véritable sanctuaire du phoque moine de Méditerranée. Puis Volos dans le golfe Pagasétique, interface vivante entre ville, mer et nature et enfin l’île de Syros dans les Cyclades.
Soutien des gestionnaires locaux. Encourager le développement de nouvelles zones protégées et former à la surveillance des espèces exotiques avec un protocole standardisé.
Collecte de données scientifiques. Mesurer la biodiversité marine, cartographier les fonds côtiers, effectuer des prélèvements d’ADN environnemental et de polluants à partir d’échantillons d’eau, observer le comportement des poissons via des caméras immergées, déployer ou entretenir des flotteurs Argo pour surveiller les paramètres océaniques (température, salinité, oxygène…).
Médiation et sensibilisation. Embarquer dans la mission des scolaires, des décideurs, des médias et le grand public avec une exposition itinérante « Le temps de l’action : les aires marines protégées de Méditerranée », des ateliers immersifs, et une version numérique accessible à bord. L’idée est non seulement de produire des données scientifiques mais aussi de susciter l'engagement
Le navire inaugurant la mission en Méditerranée est un catamaran de nouvelle génération de 21 mètres, à propulsion vélique et électrique pour minimiser l’empreinte carbone.
Doté d’ailes gonflables Oceanwings®, de panneaux photovoltaïques, d’hydrogénérateurs et de matériaux recyclables, il incarne une approche innovante de la mobilité́ maritime.
Il peut accueillir une petite équipe de 6 à 8 personnes (scientifiques, techniciens, médiateurs) afin de naviguer efficacement, de collecter des données de haute qualité, et d’être assez agile pour opérer près des côtes.
Cette mission s’inscrit dans la dynamique « 30×30 », objectif international issu de la COP15 (protéger 30 % des zones marines et côtières d’ici à 2030). En Grèce, le défi est double : renforcer la protection là où elle existe, et élargir les AMP dans des zones encore vulnérables.
Par ailleurs, la mission doit contribuer à alimenter les politiques publiques locales comme internationales, en améliorant la connaissance scientifique, mais aussi en promouvant des modèles de gouvernance et de coopération marine durable. Elle intervient dans un contexte de pressions écologiques fortes : changement climatique, surpêche, pollution marine, tourisme intense.
Rapports scientifiques détaillés sur l’état des AMP visitées (biodiversité, pressions anthropiques, capacités de gestion), propositions d’actions concrètes (renforcement des règlementations locales, amélioration des pratiques de gestion, développement de nouveaux sites protégés), travail de sensibilisation important, notamment dans les îles grecques, auprès des populations locales, des écoles, des usagers de la mer sont attendus. Ainsi, qu'enfin, d'établir une coopération renforcée entre Monaco, les autorités grecques, les ONG et les scientifiques de la région.
En conclusion, la mission Grèce des Explorations de Monaco incarne une stratégie mêlant science, diplomatie et engagement citoyen. Elle vise à mettre en œuvre concrètement les ambitions de conservation marine en Méditerranée dans les années à venir.
En explorant, mesurant, sensibilisant, elle espère contribuer à dessiner une Méditerranée plus saine, plus résiliente, pour les générations présentes et futures.