RENCONTRE AVEC PHILIPPE VALLETTE

le 27/08/2015 publié dans le N°262 de Subaqua
INTERVIEW 262  UNE
Henri Eskenazi
par Henri Eskenazi

Directeur de Nausicaa, le Centre national de la mer à Boulogne-sur-Mer, président du Festival mondial de l’image sous-marine de Marseille, Philippe Valette lutte pour une sauvegarde raisonnée de la mer et des océans. Pour lui, le temps des discours est désormais révolu. Propos recueillis par Henri Eskenazi.

Subaqua : Les plongeurs te connaissent doublement, à travers Nausicaa bien sûr et, plus récemment, avec le Festival mondial de l’image sous-marine de Marseille. On connaît moins ton cursus

Portrait de Philippe VallettePhilippe Vallette : J’ai fait des études d’océanographie et je me suis spécialisé en pêche. J’ai eu la chance de participer à plusieurs campagnes à bord de navires de recherche et j’ai très souvent embarqué à bord de bateaux de pêche. J’ai une grande empathie pour les pêcheurs. Je suis également plongeur, j’ai passé mon « 2e échelon » (niveau 4 à présent) en 1977. Je suis titulaire par équivalence du diplôme de plongeur professionnel classe 1B. Je dois avoir environ 1 000 plongées, mais je ne plonge malheureusement plus souvent car je suis très accaparé par ma vie professionnelle qui a démarré en 1982, pour réaliser Nausicaa à Boulogne-sur-Mer. Après avoir été directeur du projet, j’en ai pris la direction à son ouverture en 1991.

Subaqua :

Parlons-en justement.

Philippe Vallette :

Nausicaa, c’est le Centre national de la mer. C’est bien plus qu’un simple aquarium, même si c’est le plus gros en France. Nausicaa est centré sur les relations entre l’Homme et la Mer. Outre la visite pour le grand public, comprenant des aquariums mais aussi des expositions, audiovisuels, animations diverses, le Centre a de multiples activités, assez proches de ce qu’une ONG pourrait mener. Nous recevons 600 000 visiteurs par an, ce qui fait du centre, la deuxième plus grosse attraction touristique au nord de Paris. Nous montrons à nos visiteurs plus de 36 000 animaux, 1 000 espèces. Je ne citerai que les plus emblématiques comme les requins (le plus gros fait 200 kg), les lions de mer, les manchots…

Subaqua :

Quel est le lien avec le Festival mondial de l’image sous-marine de Marseille ?

Ceci est un extrait du Dossier paru dans le numéro 262 Abonnez-vous

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