Tout savoir sur la 2e édition du Trophée des activités subaquatiques responsables

La notion de « publics spécifiques »

« Publics empêchés », « publics spécifiques », « publics précaires », « publics en difficulté », les euphémismes sont nombreux pour qualifier les publics éloignés d’un accès au sport (et à la culture) que ce soit pour des raisons physiques, psychologiques ou sociologiques. Derrière ces appellations existent des dispositifs en faveur de la démocratisation sportive et de l’élargissement des publics qui requièrent des mesures spécifiques, des adaptations in situ, etc.

Le sport constitue un des outils majeurs d’intégration. C’est pour mobiliser l’ensemble du monde sportif que le Comité interministériel à l’égalité et à la citoyenneté a décidé en 2015 la mise en place d’un plan national « Citoyens du sport », que la FFESSM a décliné en 2016⁽¹⁾. Si l’on considère que le sport est un formidable outil éducatif, de mixité sociale, porteur de valeurs de fraternité et de respect, les événements sportifs, dont les sportifs eux-mêmes sont les ambassadeurs, sont autant d’opportunités de mettre en valeur une identité commune autour de rassemblements populaires.  En renforçant l’accès à la pratique sportive des « publics spécifiques » qui en sont le plus éloignés et en leur permettant une pratique éducative, régulière et encadrée au sein des clubs sportifs, le programme « Citoyens du sport » compte favoriser l’éducation des plus jeunes et contribuer à la mixité sociale et de genre. La démarche « Citoyens du sport » consiste à garantir que le sport joue effectivement un rôle fort et concret dans l’éducation à la citoyenneté et au vivre ensemble, mais aussi dans l’emploi, la formation, l’insertion, et dans une restructuration des territoires autour d’équipements favorisant la mixité sociale.

La préservation de l’environnement avec des publics spécifiques

Le thème de « la préservation de l’environnement avec des publics spécifiques » pour le Trophée des activités subaquatiques responsables 2016-2017 de la FFESSM n’a évidemment pas été choisi au hasard. Ce Trophée, qui fait l’objet d’un partenariat avec le Cabinet Lafont – Axa Corporate Solutions (soutien financier et expertise technique), entre ainsi en résonance avec notre récent Plan fédéral « Citoyens du Sport », tout en mettant l’accent sur les actions de préservation de l’environnement. Pour candidater au Trophée des activités subaquatiques responsables, il faut ainsi impérativement présenter une démarche contribuant à la préservation de l’environnement impliquant un public dit spécifique.

> Exemples d’actions contribuant à la préservation de l’environnement : sciences participatives (veille biologique, comptage d’espèces…), réalisation d’aménagements sur les sites de plongée (rampes d’accès, dalles évitant le piétinement…), mise en place et/ou entretien de mouillages, formation et sensibilisation au respect de l’environnement subaquatique, organisation de nettoyage de sites, etc.

> Exemples de publics spécifiques : personnes en situation de handicap, personnes souffrant d’une pathologie particulière (les exemples de plongée avec des personnes souffrant de diabète se multiplient), les femmes (dans le cadre de la féminisation des activités subaquatiques), les jeunes, les seniors, les personnes en situation précaire ou vivant dans en zone urbaine sensible, etc. Les combinaisons possibles d’actions de préservation de l’environnement impliquant un public spécifiques sont donc nombreuses.

Les conditions de participation

Qui est concerné ?     

L’appel à projets est ouvert à toutes les structures affiliées à la FFESSM à jour de leur cotisation : comités régionaux, comités départementaux, ligues, clubs, structures commerciales agréées (SCA) ou structures commerciales internationales agréées (SCIA) en métropole, en outre-mer ou à l’étranger, proposant une ou plusieurs des activités de la FFESSM.

Faut-il que sa structure soit labellisée Écosub^® pour pouvoir participer au Trophée des activités subaquatiques responsables ?